Divers matériel militant contre le spécisme

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Brochures/livrets :

De nombreux textes fondamentaux du mouvement antispéciste sont quasiment introuvables, ou ne sont consultables que sur internet. L’idée est de les offrir mis en page sous forme de livrets aisément imprimables (photocopiables) et diffusables à ses amis ou sur des tables de presse.

Voici donc les premiers de ce qui sera, nous l’espérons, une longue série !
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– Un livret reprenant le texte (et le titre) de l’article de David Olivier, Qu’est-ce que le spécisme ?, paru en 1992, qui est un texte fondateur de l’antispécisme francophone.

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– The same article, in English, What is Speciesism?, published in 1992, a fundamental text from French-speaking antispeciesism.

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– Un livret intitulé Défense animale, libération animale, antispécisme, égalité animale… regroupe plusieurs petits textes portant sur des questions de définitions, qui, comme vous le verrez, peuvent être lourdes de signification politique.

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– Un livret intitulé Idée de Nature, humanisme et négation de la pensée animale, porte lui aussi sur l’idéologie spéciste. Il s’agit de la version écrite d’une intervention lors du colloque intitulé “De la négation de la pensée animale” qui s’est tenu à l’Université Parix V René Descartes en novembre 2009 à l’initiative des associations Droits des animaux et Tribune animale (Sciences-Po Paris). Il a été publié dans le recueil La Raison des plus forts (éd. IMHO, Paris, 2010).

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– Un quatrième livret, intitulé Sale bête, sale nègre, sale gonzesse… Identités et dominations. Analyse du système des insultes, paru initialement dans les Cahiers antispécistes n°12, en avril 1995. Un texte qui analyse, par le prisme des insultes, comment les identités d’homme, de blanc ou d’humain se fondent respectivement de façon similaire sur les dominations sexistes, racistes et spécistes.

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– Un autre livret encore, d’un article intitulé Et si l’humain valait l’homme ? Sexisme et spécisme : rapports d’un dominant, paru en 1999 dans le recueil Nouvelles Approches des hommes et du masculin, Presses Universitaires de Toulouse le Mirail.
 Les analyses qui y sont développées conduisent à penser que les déterminants identitaires (les enjeux des dominations) jouent sans doute un rôle aussi important que les déterminants matériels (les enjeux des exploitations) dans le maintien de certaines oppressions. Le texte analyse le rôle de la consommation (carnée ou sexuelle, c’est selon) des corps des dominé-es dans la construction identitaire des dominants (humains ou hommes, c’est selon) et dans la symbolique des dominations (humaine ou masculine, c’est selon).

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– Une brochure vient de paraître en 2014, qui s’intitule L’exploitation animale est une question de société, qui contient des textes écrits de deux perspectives différentes, mais concluant au fait qu’il nous faut considérer l’exploitation animale comme un fait politique, et non une simple question de comportements individuels (comme le féminisme le fait, par exemple, concernant les rapports hommes/femmes). L’article de Pierre Sigler, “De l’appel à la vertu à l’exigence de justice pour les animaux“, offre une critique de fond de l’approche purement végétariste ou véganiste de la question animale, pour parler de mouvement social, d’exigence de justice, de revendications politiques. Le texte de Yves Bonnardel, “Pour un monde juste, pour tous les animaux“, donne un aperçu non exhaustif des luttes à développer pour combattre le spécisme et l’exploitation animale.
La brochure est téléchargeable en “page par page” ou en livret.

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– Un livret très similaire, Changer la société pour les animaux. Devenir un mouvement social, regroupe deux textes importants : l’un, de Anu Sarukhanyan, “Pour l’abolition du véganisme. Pour l’abolition de l’esclavage animal“, distingue les stratégies de “conversion” et celles de revendication ; l’autre, de Pierre Sigler, “De l’appel à la vertu à l’exigence de justice pour les animaux” (publié également dans L’exploitation animale est une question de société), distingue l’appel à la vertu et l’exigence de justice. Deux textes que nous devrions tous et toutes avoir lus !
La brochure est téléchargeable en “page par page” ou en livret.

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– Change Society for the Animals. Becoming a social Movement
A booklet with two important articles: « For the abolition of veganism, for the abolition of slavery » from A. Sarukhanyan, about the distinction between strategy based on “conversion” and strategy based on social or political reinvindication; and « Mobilising for Animal Liberation: Appeal to Virtue vs. Demand for Justice » by Pierre Sigler, that defends a similar position, distinguishing appeal to virtue (”go vegan”, for example) and request for legal, institutional or social changes.
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Le collectif de libération animale de Besançon, Le CABle, a publié deux articles sous forme de livret (page par page), téléchargeables ci-dessous :

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L’article Pour un monde sans respect, publié par les Cahiers antispécistes en septembre 1994, est téléchargeable en cliquant ici.
« Dans un contexte de domination, tenir en respect et prendre en considération sont deux choses bien différentes, et l’on respecte généralement d’autant plus quelqu’un, que l’on veut d’autant moins le prendre en compte.
[…] Il vaut mieux, à mon avis, laisser l’usage exclusif [du terme respect] à tous ceux qui veulent continuer à asseoir leurs privilèges, ou encore, à tous ceux, dominants ou dominés, qui, pour toutes les bonnes raisons qu’on peut imaginer aspirent au maintien du statu-quo : ainsi sait-on sans ambiguïté de quoi l’on parle. Vouloir en finir avec les dominations, n’est-ce pas vouloir un monde sans respect ? »

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L’article Mélanie Joy - Carnisme, résumé par Estiva Reus du livre de M. Joy Why we love dogs, eat pigs, wear cows, publié par les Cahiers antispécistes n°33 en novembre 2010, est téléchargeable en cliquant ici.
« Nous mangeons des animaux sans y penser, parce que c’est ce que nous avons toujours fait. Le système de croyances qui sous-tend cette pratique est invisible. Melanie Joy utilise le vocable carnisme pour désigner ce système invisible de croyances.
Les carnistes ne sont pas simplement des carnivores ou des omnivores : ces deux derniers termes ne renvoient qu’à l’aptitude physiologique à se nourrir de certains types d’aliments. Les carnistes mangent de la viande par choix, et les choix reposent sur des croyances. Cependant, l’invisibilité du carnisme fait que ces choix ne semblent pas en être. »

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Enfin, le texte de Françoise Blanchon, Au sujet de la pureté, paru dans les Cahiers antispécistes en 1993, expose que la lutte pour la libération animale ne saurait se limiter à trier les aliments que l’on consomme soi pour éliminer ceux qui proviennent de l’exploitation, mais qu’il s’agit d’une lutte politique qui demande un engagement public. Ce texte aborde la question de la pureté militante : « Un des éléments essentiels du mouvement de libération animale est qu’il ne s’agit pas d’une simple question de “morale personnelle”, privée, mais d’une exigence politique, ne se rapportant pas seulement à soi-même, semblable à l’exigence qui anime les autres mouvements libérateurs du passé et du présent. »
Il est désormais téléchargeable sous forme de livret sur le site infokiosques.net.

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Planches d’autocollants :

Voici diverses planches destinées à être photocopiées sur papier “étiquette” de façon à obtenir des autocollants ; les textes paraîtront assez radicaux, qui ne seront pas nécessairement totalement, ni bien compris, ni par tout le monde : le plus important n’est pas nécessairement d’être immédiatement compris et accepté, mais plutôt de jeter des interrogations radicales sur la place publique, susciter l’étonnement et l’intérêt, choquer, donner envie d’en savoir plus… Ces petits slogans, ou des phrases trop courtes pour les sujets abordés, peuvent sans doute dérouter mais justement permettre à des personnes de s’intéresser et de vouloir creuser ce dont il retourne… Et de faire exister sur la place publique (si on les diffuse !) une pensée qui n’arrive jamais aux oreilles de personne, alors qu’il faudra bien qu’un jour elle devienne publique si on veut changer la donne pour les animaux – changer de civilisation.

Autocollants, planche 1

Autocollants, planche 2 :

Autocollants, planche 3 :

Autocollants, planche 4 :

Autocollants, planche 5 :

Autocollants, planche 6 :

Autocollants, planche 7 :

Autocollants, planche 8 :

Affiche :

– une affiche-texte critiquant l’idée d’Humanité et remettant en cause le spécisme :

Voilà, pour l’instant !

yves